Entre deux avec Fabrice COURCIER

Publié le par Saulzoir

Fabrice COURCIER, ancien entraîneur de Gravelines, en Pro A, a signé un bail de quatre ans avec Saint-Amand, qui vient d'achever sa première saison en LFB, à la 11éme Place.

La mission: donner des bases solides au club, pour le stabiliser en LFB, et le conduire à terme, vers une Coupe d'Europe.

Tu vas entraîner pour la première fois une équipe féminine. Comment appréhendes-tu ce challenge ?

Ce sera mon baptême. Ca reste du haut niveau, il y a des règles et des bases bien définies. La différence entre les hommes et les femmes se situe au niveau mental et psychologique. Laurent BUFFARD, Alain WEISZ et Abdou N'DIAYE, que j'ai cotoyés, et qui ont aussi quitté les garçons, m'ont dit leur plaisir, cette sensation d'être revenu à plus de saveur dans les rapports entraîneur - entraînés.

Pensais-tu un jour entraîner des filles ?

Je n'y pensais pas forcèment. Je pensais être bien ancré à Gravelines, depuis six ans, et parti à priori pour un long bail.

Qu'est ce qui t'a fait adhérer au projet de Saint Amand ?

La première chose, c'est qu'en face de moi, il y avait Bernard LOISON (Président) et Alain BOCQUET (Maire), qui m'ont présenté un projet ambitieux et raisonnable. Ils m'ont donné la liberté dans le travail et la confiance. Ils l'ont témoignée en me proposant un contrat de quatre ans, et je les en remercie. Ca m'a plu immédiatement. C'est aussi un club de la région, et c'était ma priorité: la structure familiale ne sera pas bouleversée.

( Fabrice COURCIER, en 1991, sous les couleurs de Saint Quentin - Crédit Photo: bcmgravelines.com ) 

Comment s'est effectuée ta prise de fonctions ?

La première chose, c'était de se situer par rapport aux gens du club, apprendre à les connaître, comprendre le fonctionnement du club, la façon de travailler au quotidien. Puis, construire l'équipe la plus compétitive possible et préparer un début de saison sain, qu'il n'y ait aucun problème lorsque les filles commençeront la préparation, le 1er Septembre.

Quelles sont les particularités du basket féminin, par rapport aux garçons ?

Hormis la différence physique, le basket féminin va moins vite et est moins explosif. Mais il est très technique, surtout en France, qui tient le haut du pavé européen. Tactiquement, c'est similaire.

Comment s'est passé le recrutement ?

Nous avons eu beaucoup d'échanges dans le club, et j'ai pu me reposer sur des gens qui connaissent bien le basket féminin. J'ai visionné de nombreuses cassettes vidéo, et je continue d'ailleurs. On a un groupe équilibré, avec des joueuses cadres, des jeunes qu'on va faire progresser et pleines de talent. Les meneuses sont jeunes avec un style de jeu différent, qui nous apportera une réponse différente, en fonction de l'adversaire. On a aussi fait venir STEVENSON, très performante, que Nice va regretter. Et puis on fera confiance aux jeunes du Centre de Formation, qui s'ajouteront à l'effectif.

Quels sont les objectifs ?

J'ai un rôle d'entraîneur et de l'équipe 1, que je devrai faire gagner, et je suis chargé de construire le club au niveau sportif, avec une cohérence entre Minimes, Cadettes, N3 et Ligue. D'ici deux ou trois ans, il serait bien de jouer une Coupe d'Europe, pour continuer à progresser, et être parmi les quatre premiers dans quatre ans.

(Propos recueillis par Philippe GUILBAUD, pour la Voix du Nord )

PS: Les puristes du blog seront peut-être surpris que je diffuse une interview qui ne concerne ni une joueuse, ni un dirigeant, passé ou présent, de l'USVO, mais de l'USAPH. Il faut savoir, simplement que, en ma qualité d'ancien équipier de Fabrice (en Cadets, à la SMEP DECHY, en 1985 - OUF !!! Ca ne nous rajeunit pas !!! - ), je ne pouvais faire autrement que de saluer son arrivée dans le milieu de basket féminin: BIENVENUE FABRICE !!!   

Publié dans basquetebol-saulzoir

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